Alors que se termine la campagne de recrutement toujours plus sélective à l’université, les doctorant·es et docteur·es sans postes étranger·es renouvellent leurs demandes de visa pour l’année universitaire à venir. Pour beaucoup, l’application du récent décret du 23 janvier 2020 constitue une restriction sévère des conditions d’accès au visa chercheur·se. Le mal nommé visa long séjour (VLS) ‘passeport talent-chercheur’ était, jusqu’à présent, accessible aux doctorant·es et chercheur·es dont les ressources étaient assurées soit par un contrat salarié (doctoral ou d’Attaché·e Temporaire à l’Enseignement et à la Recherche), par une bourse du pays d’origine, ou encore par des ressources propres (économies, familiales.